Si vous me suivez depuis quelques temps, vous savez certainement que j’aime alterner les lectures sérieuses/difficiles/violentes avec des romans beaucoup plus fun, sans prise de tête. Surtout en période de jury littéraire où les lectures imposées, parfois ultra-violentes, ont parfois raison de mon moral, et qu’il m’est indispensable de relâcher la pression.
Vous savez également que dans ce cas, Sophie Kinsella est devenue l’un de mes auteurs préférés pour me vider la tête. Mon dernier en date, Poppy Wyatt est un sacré numéro, n’a pas dérogé à la règle.
Le résumé de Poppy Wyatt est un sacré numéro
Mon avis sur Poppy Wyatt est un sacré numéro de Sophie Kinsella
Très honnêtement, j’ai été assez sceptique, au début, sur la capacité de l’auteur à développer une intrigue en apparence si simple sur presque 500 pages. Mais comme à son habitude, Sophie Kinsella excelle et manie avec brio l’art du rebondissement et du quiproquo. Au final, l’intrigue évolue rapidement et on n’a pas le temps de s’ennuyer.
Poppy, l’héroïne, est drôle et rafraîchissante, gaffeuse et rigolote mais, surtout, un brin “je-me-mêle-de-tout”. A ce titre, je trouve qu’elle ressemble beaucoup à Becky dans la saga de L’accro du shopping, peut-être même un peu trop. J’ai également regretté que l’évolution des relations entre les personnages, notamment la relation de Poppy avec Sam, soit finalement assez prévisible et sans grande surprise.
Qu’à cela ne tienne, vous allez passer un excellent moment en lisant Poppy Wyatt est un sacré numéro, et le léger manque d’originalité de l’intrigue se fera rapidement oublier par la facilité déconcertante avec laquelle ce roman vous fera rire et sourire.
Le livre
Poppy Wyatt est un sacré numéro de Sophie Kinsella
Editions Pocket (2014), 480 pages