La couverture, le titre et le quatrième de couverture de ce thriller français m’avaient mis à la bouche, et c’est avec un intérêt certain que je me suis plongée dans la lecture de Le diable d’abord. Malheureusement, l’ennui s’est rapidement emparé de moi et j’ai été relativement déçue par cette lecture que j’attendais un peu plus originale…
Le résumé du Diable d’abord
Mon avis sur Le diable d’abord de Franck Hériot
Si l’intrigue est prometteuse, bien qu’assez peu originale, deux éléments ont compromis mon plaisir à la lecture. Tout d’abord, je n’ai pas du tout accroché au personnage de Gorin. L’archétype du flic ultra-solitaire, asocial et doté d’un instinct incommensurable qui explique à lui seul la résolution des enquêtes n’est pas pour me plaire. Et malgré mes efforts, ce personnage un peu trop stéréotypé à mon goût n’a réussi qu’à m’agacer (particulièrement lors de la scène de l’interrogatoire, qui m’a exaspérée). Ensuite, j’ai trouvé le style de l’auteur assez pauvre, et si la volonté d’introduire du suspense dans l’intrigue est évidente, celui-ci n’est pas bien maîtrisé.
Je salue tout de même la précision des descriptions, notamment de l’univers de la police et des services secrets. La mise en scène de différents agents de la DCRI, de la DCGE, de la Crim’ et d’autres brigades est assez réaliste et plutôt bien faite. Néanmoins, s’il contient des éléments qui peuvent en faire indéniablement un bon roman, Le diable d’abord souffre malheureusement de menus détails qui entachent sa qualité et m’ont déçue.
Le livre
Le diable d’abord de Franck Hériot
Editions Le Cherche Midi (2013), 427 pages
Je remercie les éditions Le Cherche Midi qui m’ont envoyé ce livre dans le cadre de l’opération Masse Critique de Babelio.